Histoire mobilier industriel

Les plaques émaillées

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Les premières plaques émaillées firent leur apparition dès le début du 19ème ; il s’agissait de plaque émaillée utilitaire, comme des panneaux d’interdiction en tout genre, des numéros de rues, des enseignes professionnelles…. Les anciens panneaux en bois ne pouvaient rivaliser face à ses plaques aussi résistantes (les enseignes pendantes en bois furent interdites sur l’ensemble des territoires français fin 18 ème pour des raisons de sécurité…)

 

L’industrialisation et le développement du commerce dans la deuxième moitié du 19 ème siècle fut un terreau propice à la production de plaque émaillée publicitaire.
Les premières plaques publicitaires émaillées datent de la fin du 19 ème.

 

On pourra parler d’une production de « masse » dès les années 30.

L'émaillerie Alsacienne de Strasbourg en est la parfaite illustration.

 

 

 

 

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La fabrication de plaque émaillée est une production très technique qui nécessite un personnel très bien formé sur des métiers différents tel que émailleurs, chaudronniers, lithographes…


La fabrication nécessitait de découper des tôles d’acier aux dimensions voulues, de les percer pour l’accrochage et de réaliser différentes opération de façonnage (bombage, rembordage, pliage…) afin d’éviter la déformation due à la chaleur des fours.

Ces opérations de façonnage furent abandonnées par la suite avec le perfectionnement des fours et de la cuisson.
Vient ensuite le décapage afin d’assurer une parfaite accroche à l’émail.

 

 

Il existe 4 techniques d’impression pour les plaques émaillées :

 

Le pochoir : le plus ancien ; après la pose du fond (appelé masse, souvent blanc), se fait la mise en couleur qui consiste à la pose d’une nouvelle couche d’émail, en subissant un brossage, au moyen de pochoir et contre pochoir (carton ou zinc pour les grandes séries) ; la couche superficielle d’émail non protégée par le pochoir sont enlevées en laissant apparaître le motif de la première couleur. Vient ensuite le séchage et la cuisson. Il faut répéter cette méthode pour chaque couleur.

 

La lithographie : elle consiste à imprimer via un papier transfert ; le mélange d’eau et d’ammoniaque permet la séparation du papier et de l’encre ; il faut ensuite saupoudrer avec la couleur désirée, puis passer la tôle au four. Il faut autant de passage au four qu’il y a de couleurs…

 

La sérigraphie : cette technique est réalisée par l’intermédiaire d’un pochoir inversé, avec un écran de soie ; il faut utiliser autant d’écrans qu’il y a de couleurs à imprimer.

 

La décalcomanie : utilisé dans les années 60, cette technique utilise des colorants à base d’émail qui sont fixés sur du papier muni d’une colle. Au contact de l’eau, l’image se détache et est apposée sur la tôle.

 

 

Dans les années 50, la plaque émaillée va petit à petit être détrônée par les tôles publicitaires (Tolaque), des tôles peinte cuite au four.

 

Moins résistante que la plaque émaillée, elle avait le grand avantage d’avoir un coût de production bien moins élevé…

 

 

 

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